#Hors série: Pourquoi ronfle-t-on plus quand on boit de l’alcool?

#Hors série: Pourquoi ronfle-t-on plus quand on boit de l’alcool?

Vous l’avez probablement déjà remarqué après une soirée arrosée, on a tendance à plus ronfler. Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi?

Vous avez peut-être célébré la nouvelle année, une coupe de champagne à la main. Mais dans la nuit qui a suivi vous avez eu un sommeil disons… bruyant. 

C’est normal, c’est l’effet de l’alcool. 

L’alcool est une substance psychoactive c’est-à-dire une substance qui a la capacité d’altérer directement le système nerveux central. On en est relativement conscient éveillé puisqu’on ressent les effets de l’alcool qui vont agir sur le cerveau : la désinhibition, l’excitation, l’altération du jugement, de la concentration, de la coordination motrice et de l’équilibre ou encore la perte de repère dans l’espace, l’augmentation de l’élocution ou sa perte de sens.

En revanche, on n’est beaucoup moins sensibles à l’effet de l’alcool sur notre cerveau et notre organisme durant notre sommeil. 

Alcool, apnées du sommeil et ronflements

L’alcool est un anesthésique puissant puisqu’on s’en servait avant (lorsque les anesthésiants n’existaient pas) pour anesthésier les patients avant une opération. 

On imagine donc la puissance que peut avoir l’alcool sur notre système nerveux. 

L’alcool vient altérer tous les neurones, en les anesthésiant. Ils vont donc être moins alertes, et vont relâcher la pression sur les muscles par exemple. Or on le sait les voies aériennes supérieures ont besoin d’être bien tendues pour laisser passer l’air, et elles le sont si les muscles qui les tiennent sont commandés correctement par les neurones. 

Donc lorsqu’on boit de l’alcool on perd progressivement notre capacité de donner les bonnes instructions à notre organisme, éveillé(e) et endormi(e). Les muscles se relâchent et le risque de voir les voies aériennes supérieures se collaber est plus fréquent et plus élevé. On va ainsi avoir plus tendance à ronfler voire à faire des apnées du sommeil durant le sommeil ce qui augmente la sensation d’avoir mal dormi au réveil.

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©Tous droits réservés le 08/01/21

Claire Bory, Chef de Produit NeuroCoach

Claire Bory, Chef de Produit NeuroCoach

Cet article a été réalisé par mes soins, avec l'aide du Pr Jean-Claude BARTHELEMY membre de l'équipe NeuroCoach, Cardiologue et Spécialiste de la physiologie de l'exercice et Cardiologue. Il dirige le laboratoire de recherche SNA-EPIS (Système Nerveux Autonome-Epidémiologie, Physiologie, Ingénierie, Santé) à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne.

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